Universal truth is a visual research through thousand of family photos, spreading from five decades and three continents.
With this fragmented collection of intimate moments, chosen by the family to be remembered, I isolate obvious resonances in people lives and confront their posture, gatherings, hobbies or daily lives. Great moments of pride and random occasions are celebrated on the same level and chosen to be frozen in time and exist forever on paper.
One can easily notice the countless amount of similar family photos existing worldwide and how strongly they can relate to one another. As if we were all the same person,sharing the same story, wanting the same simple things in life : happiness surrounded by our loved ones.
Since the apparition of the medium of photography - and before that with painting - families from all over the globe choose to document their life and their time together and the family photo album often becomes a holy relic, carrying the family history and with it, its past.
It is interesting to note that mostly, if not only, happy moments are chosen to be physically remembered and shown. It is indeed rather rare to have visual documentation of divorces, death, arguments or other tragic matters that happen with great frequency in every family life.
With this detailed documentation of various family lives I aim to find keys of unity, elements of synchronicity. Witnessing such recurrences I question the use of photography and the spontaneity with which we choose to document our life. There seems to be a systematization of the photographic process and one can wonder if we document our lives for ourselves or for the others.
The exact same poses, settings, events are found again and again and one can wonder how staged our memories are.
On a worldwide scale these past years have seemed to tear us apart, and we appear more and more divided despite technological efforts trying to bring us closer. With borders as statements, and in a global context of human chaos and social division, we need more than ever, to hang on to the things uniting us over the ones that divide us.
These photos assembled together gather families that never met, coming from different eras and continents. This somewhat chaotic memory puzzle reveals strong similarities in these people’s lives, and underneath the rough aspect of the assembly, appears the soft story of a universal bond.
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Universal truth est une recherche à travers des milliers de photos de famille, s’étendant sur plusieurs décennies et plusieurs continents. De cette collection de moments intimes immortalisés sur papier, j’isole des résonances évidentes entre ces différentes vies et confronte les postures, célébrations, ou loisirs. Les plus grand moments de fierté sont immortalisés au même niveau que les moments les plus banals du quotidien et figés sur papier pour toujours.
Ces moments, souvenirs, survivront leur auteurs et leur protagonistes. On peut sans mal se figurer le nombre incalculable d’albums de famille identiques qui existent partout dans le monde et à quel point ces vies se répondent. Comme si nous étions tous la même personne, partageant la même histoire, et ne voulant qu’une chose simple et universelle : le bonheur entouré de nos proches.
Depuis l’apparition de la photographie, et avant ça avec la peinture, les familles du monde entier choisissent de documenter leur vie et leur temps passé ensemble, transformant l’album de famille en relique sacrée, portant l’histoire de la famille et avec elle, son passé.
Il est intéressant de noter que souvent, si ce n’est exclusivement, seuls les moments heureux sont choisis pour être immortalisés et montrés. Il est rare de trouver
documentation familiale d’un décès, divorce, ou conflit, éléments pourtant fréquents dans toute vie de famille.
Avec cette documentation détaillée j’aspire à trouver des éléments d’unité, des concomitances évidentes. Devant tant de récurrences, la question de la spontanéité de notre usage de la photographie se pose. Il semblerait qu’il y ait un systématisme dans notre manière de photographier et on peut se demander si nous documentons nos vies pour nous même ou pour les autres.
Les exactes mêmes poses, décors, évènements se retrouvent inlassablement, questionnant la mise en scène de nos vies et l’authenticité de notre démarche. Sur une échelle mondiale, ces dernières années semblent nous écarter de plus en plus les uns des autres et nous semblons plus divisés que jamais malgré d’énormes efforts technologique pour nous rapprocher.
Avec des frontières en affirmation et dans un contexte global de chaos identitaire et de division sociale, il est plus important que jamais de nous accrocher aux choses nous rassemblant plutôt que celles qui nous divisent. Ces images, assemblées les unes aux autres, mélangent des familles qui ne se sont jamais rencontrées, et que tout sépare. Ce puzzle quelque peu chaotique, révèle leurs similarités et derrière cet amalgame aux finitions grossières, apparait l’histoire timide d’un lien universel.
